23 février 2008

Col du Pourteillou, 17 février 2008

Meneur Christian Pierson, départ Pau 8h, départ rando du plateau du Saugué 10h, arrivée au col 12h30
topo ici








on aperçoit le col du Pourteillou



et le cirque de Gavarnie



La Brèche de Roland est le seul passage naturel s'ouvrant en haut du cirque de Gavarnie. Bien que plus difficile que son proche voisin le port de Boucharo, il était régulièrement fréquenté par les contrebandiers, qui avaient creusé des marches dans le raide passage des Sarradets. Outre les produits de contrebande habituels on fit aussi passer par ce col des pendules françaises et l'orgue de barbarie de la casa del señor de Fanlo!
Comme au port d'Oô, les bergers espagnols passaient régulièrement la Brèche pour faire paître leurs troupeaux versant français. La première mention de ce passage La Brèche de Roland remonte à 1572. Il figure aussi dans la carte de Labaña publiée vers 1610. La muraille orientale conserve une inscription épigraphique datée de 1828 et qui mentionne le nom des personnes ayant accompagné la duchesse de Berry lors de son ascension du 29 août.
La grandiose barrière des sommets de plus de 3000 m d'altitude s'étendant des pics de Gabietou au massif des Trois Sœurs, trouve en cette brèche, son seul point faible. Cette énorme entaille, inspiratrice de légendes et autres anecdotes, permet de passer de la vallée d'Ordesa au cirque de Gavarnie. La forte déclivité du nord permet de maintenir la neige presque toute l'année, tandis que le versant sud ressemble plus à un désert désolé de pierres qui tombe à pic dans la gorge de Cotatuero.








03 février 2008

Séjour à Seefeld, dans le Tyrol, du 18 au 26 janvier 2008

Meneur des balades en raquettes : Pierre Guiraudet ; séjour à l'hôtel Marthe, comme d'habitude, on y est si bien... ; voyage en bus




départ de la 1ère rando, devant une magnifique maison peinte, une bijouterie, à Seefeld





but : le sommet de Gschwsandtkopf






ici on nourrit les oiseaux



le lièvre blanc est passé par là



ma cabane au Canada



le trappeur


la gouttière est creusée dans un tronc d'arbre, un mélèze?




on apperçoit ce petit village en redescendant



O. succombe, victime d'une cour imparable





le traîneau n'est pas tiré par des rennes



l'église de Saint Oswald sur les pistes : il faut mettre sa main dans la trace de la main du saint


3ème jour :visite des châteaux de Louis II de Bavière, ici, le château de Neuschwanstein :

Lettre de Louis II à Richard Wagner, 1864 :

« Il est dans mon intention de reconstruire la vieille ruine de château de Hohenschwangau près de la gorge de Pöllat dans le style authentique des vieux châteaux des chevaliers allemands, et je vous confesse que je regarde en avant pour vivre ce jour (dans 3 ans) ; il y aura plusieurs salles confortables et chambres d'hôtes avec une vue splendide du noble Säuling, les montagnes du Tyrol et loin à travers la plaine ; vous connaissez l'hôte vénéré que je voudrais voir là ; l'endroit est un des plus beaux qu'on peut trouver, saint et inaccessible, un digne temple pour l'ami divin qui a apporté le salut et la bénédiction au monde. Il vous rappellera également Tannhäuser (Salle des chanteurs avec une vue du château dans le fond), Lohengrin (cour de château, couloir ouvert, chemin vers la chapelle) ; ce château sera de toute manière plus beau et habitable que Hohenschwangau qui est plus loin vers le bas et qui est profané chaque année par la prose de ma mère ; ils auront leur vengeance, les dieux profanés, et viendront vivre avec nous sur les hauteurs élevées, respirant l'air du ciel. » (cf. Wikipedia)












La chambre à coucher est copiée sur celle du roi de France Louis XIV : une balustrade sépare le lit à baldaquin de l'auditoire censé assister au lever du roi.

Louis II détestait la présence de quelqu'un d'autre. La salle à manger était équipée d'une plateforme sur laquelle était posée la table. Cette plateforme coulissait jusqu'à l'étage d'en-dessous, où se trouvaient les cuisine. Ensuite, la table remontait avec le repas ; le Roi n'avait donc pas besoin de croiser les serviteurs (cf. Wikipedia) .













Les jardins du Linderhof sont une pièce maîtresse du site. Le parc s'étend sur plusieurs hectares.

La Grotte de Venus, entièrement artificielle. Le Roi aimait aller sur sa "barque", rêvant à des mondes imaginaires, tout en écoutant de la musique de Wagner que jouait un orchestre dissimulé derrière des rochers.

Le Pavillon Mauresque, datant de 1867, a été acheté à un industriel bohémien en 1876. L'intérieur est somptueux.

La Hundigshütte est issue d'un opéra de Richard Wagner, «Die Walküre». L'intérieur se veut rustique, avec peaux d'ours, branches d'arbres. Le bâtiment a été ravagé par les flammes en 1945, et reconstruit à l'identique plusieurs décennies plus tard (cf. Wikipedia).





lever de soleil sur la montagne vu de la fenêtre de la chambre



il a neigé pendant la nuit sur les toits de l'église de saint Oswald




qui est passé par là?




Maître Renart au violon sous le plafond du gasthof des pistes

















la patronne de l'hôtel Marthe nous invite à nous rendre à pied un soir dans son gasthof en haut des pistes, on peut admirer le coucher de soleil en grimpant dans les bois, et en redescendant on est bluffés par des skieurs qui descendent à reculons et à toute vitesse sous les sunlights




Pierre nous raconte, hilare, la communion (avec les cacahouètes), et nous fait chanter La transhumance (cliquez ici pour les paroles) , en souvenir de Jules, qui nous a quittés récemment.
Au retour, les plus téméraires descendent en luge de bois.




5ème jour : randonnée vers Rauth Hutte depuis Leutasch



serait-ce une palombière?




à travers les mélèzes


















enfin à table!









dans Leutasch